Catalogue de formations

Le réseau des ADEAR lance son nouveau catalogue de formations pour des agricultures paysannes 2019/2020.

Paysans, paysannes, acteurs, actrices du monde rural, nous avons prévu la mise en place d'environ 50 actions de formation ouvertes à toutes et tous de septembre 2019 à juin 2020.

L’inscription et la demande de renseignements d'une formation s’effectuent auprès de chaque fomateur.trice-responsable de stage.

En 2018, plus de 932 heures de formations ont été dispensées par les ADEAR de la région et suivies par 400 stagiaires.

 

 
ou téléchargez le catalogue dans son intégralité :
 
 
 

Des formations certifiées QUALICERT VIVEA : un gage de qualité

 

Pour mieux accompagner les producteurs, le réseau des ADEAR Centre-Val de Loire s'est engagé dans une démarche qualité, en répondant aux exigences du référentiel QUALICERT "Des engagements certifiés pour la Formation des entrepreneurs du vivant". A travers ce référentiel, l'ARDEAR Centre-Val de Loire s'engage à :
- Proposer des formations construites à partir du recueil et de l'analyse des besoins des agriculteurs,
- Produire une offre de formation facilement accessible aux professionnels,
- Mettre en œuvre des méthodes de formation adaptées aux attentes des stagiaires, et assurées par des formateurs et des intervenants compétents et pédagogues,
- Réaliser une évaluation systématique auprès des stagiaires de la satisfaction et des acquis,
- Respecter les procédures du financeur VIVEA.
Le référentiel de certification de services peut-être obtenu ou consulté sur le site de SGS en cliquant ICI. (www.sgsgroup.fr)

 

L'ARDEAR Centre-Val de Loire est un organisme de formation certifié Qualicert VIVEA. Conditions générales d'utilisation pour l'année 2020 :

 

Devenez donateur et permettez aux 6 ADEAR
de développer l’agriculture paysanne.

Le réseau des ADEAR du Centre-Val de Loire pour le développement de l’emploi agricole et rural est fort de 6 associations départementales et d’une structure régionale qui défendent les valeurs de l’agriculture paysanne.

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Pourquoi donner ?

Afin de permettre aux 6 ADEAR de mener des actions concrètes initiées par des paysans :
- Sensibiliser les citoyens aux enjeux de l’agriculture paysanne
- Aider à la réalisation de diagnostics « agriculture paysanne » sur leurs fermes
- Accompagner les paysans dans le changement de leurs pratiques agricoles
- Permettre l’installation de nouveaux paysans
- Faciliter la transmissibilité des fermes

Vous pouvez soutenir l'ADEAR de votre choix !

A quoi servent vos dons ?

- Promouvoir l’agriculture paysanne auprès des paysans(ne)s, des porteurs de projet, des citoyens(ne)s.
- Permettre l’accompagnement vers l’installation et la transmission des fermes.
- Protéger l’eau et les sols, ressources précieuses dont la qualité est mise en péril par des techniques de cultures industrielles et par l’utilisation abusive des intrants chimiques.
- Maintenir le dynamisme dans les territoires agricoles.
- Développer les liens sociaux entre les acteurs du monde rural.
- Redonner à l’agriculture son rôle social, économique et écologique.

Le projet :

Mettre en œuvre concrètement le projet d’agriculture paysanne via des actions permettant à des paysan(ne)s nombreux de vivre de leur travail dans le respect de la nature et en dialogue avec la société.
Constituées de paysan(ne)s et d’autres acteurs du monde rural, les ADEAR accompagnent les agriculteurs qui veulent améliorer leurs pratiques de travail avec la nature, développer l'autonomie de leur ferme, la qualité de leurs produits ou diversifier leurs activités afin d’avoir un revenu suffisant sans consommer trop de surface.
Les ADEAR accompagnent aussi les futurs paysans issus ou non du milieu. Pour cela les ADEAR proposent différents moyens : le tutorat, les formations, la mise en relation avec des paysans qui partent en retraite et ne veulent pas que leurs fermes aillent à l’agrandissement d’exploitations agricoles voisines.

Association reconnue d’intérêt général :

L’ARDEAR est reconnu d’intérêt général, à ce titre nous pouvons faire des reçus fiscaux.
Exemple : un don de 100€ donne droit à une réduction d’impôt de 60%. Il ne vous coûtera que 34€

Votre don est sécurisé :

HelloAsso est une plateforme 100% sécurisée. Grâce au cryptage SSL des données bancaires, vous êtes assuré de la fiabilité de vos transactions.
Comment le vérifier ? Dès que l'adresse de cette page commence par https:// vous avez la garantie que l'espace est sécurisé.
L'équipe d'Hello Asso est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions au 01 43 63 83 83.

 

Foire aux questions

Comment est née l’agriculture paysanne ?

Crée en 1984, la Fédération des ADEAR a réuni les paysans de la Confédération paysanne pour proposer un modèle agricole permettant à des paysans nombreux de vivre décemment de leur travail.

Ces groupes de travail, s'appuyant sur l'expérience et les savoirs des paysans et en partenariat avec des chercheurs, ont abouti en 1998 lors du colloque de Rambouillet à la création d'une Charte de l'Agriculture Paysanne.

Qu’est-ce que l’agriculture paysanne ?

L’agriculture paysanne est une approche globale qui s’oppose au modèle productiviste et qui promeut une agriculture respectueuse de l’environnement et des Hommes, économiquement viable et proche des consommateurs. Plusieurs années de travail entre paysans et chercheurs ont permis d’aboutir en 1998 à la formalisation d’une charte de l’agriculture paysanne. 3 dimensions clés déterminent l’agriculture paysanne :

  • La dimension sociale qui implique une solidarité entre agriculteurs et qui permet à chacun de pouvoir vivre décemment de son activité agricole.
  • La dimension économique qui induit que l’activité du paysan soit économiquement viable.
  • Le respect des consommateurs et de la nature qui est la condition sine qua non pour garantir une alimentation saine et préserver la biodiversité.

10 principes fondamentaux permettent au paysan de positionner ses pratiques vis-à-vis de celles valorisées par l’agriculture paysanne.
Les 10 principes tels qu’ils sont présentés dans la charte de l’agriculture paysanne sont :

  1. Répartir les volumes de production afin de permettre au plus grand nombre d’accéder au métier et d’en vivre.
  2. Être solidaire des paysans des autres régions d’Europe et du monde.
  3. Respecter la nature.
  4. Valoriser les ressources abondantes et économiser les ressources rares.
  5. Rechercher la transparence dans les actes d’achat, de production, de transformation et de vente des produits agricoles.
  6. Assurer la bonne qualité gustative et sanitaire des produits.
  7. Viser le maximum d’autonomie dans le fonctionnement des exploitations agricoles.
  8. Rechercher les partenariats avec d’autres acteurs du monde rural.
  9. Maintenir la diversité des populations animales élevées et des variétés végétales cultivées.
  10. Raisonner toujours à long terme et de manière globale.

Enfin, la charte de l’agriculture paysanne présente, à travers 6 thèmes clés, les conditions concrètes d’application de ses principes. Ces 6 thèmes sont :

  1. Le travail avec la nature
  2. La qualité des produits
  3. Le développement local et la dynamique territoriale
  4. L’autonomie
  5. La répartition des volumes et des moyens de production
  6. La transmissibilité

L’agriculture paysanne, est-ce un label ?

Non, l’agriculture paysanne ne se traduit pas par un label commercial. C’est une démarche qui invite l’agriculteur à interroger ses pratiques actuelles en vue de tendre vers un modèle respectueux de la nature, des hommes et économiquement viable.

La transparence vis-à-vis du consommateur fait partie de la démarche d’agriculture paysanne et les labels peuvent être un bon moyen d’y parvenir. D’autres initiatives peuvent aussi amener à davantage de transparence pour le consommateur. L’ouverture de sa ferme au public, la collaboration avec d’autres paysans ou le partage de ses bonnes pratiques participent aussi à cet effort de transparence

Pourquoi est-ce important d’avoir des paysans nombreux ?

C’est important d’un point de vue économique et social : sur la même surface totale, un plus grand nombre de fermes permet de produire plus de valeur ajoutée qu’une seule grande ferme et représente plus d’emplois.

C’est aussi important pour le monde agricole, cela leur permet de bénéficier d’un service agricole commun et de pouvoir s’associer à d’autres pour faire des économies en achetant du matériel groupé ou pour se dégager du temps libre, pour s’entraider, pour pouvoir un jour transmettre leur ferme.

Et du point de vue du citoyen, cela maintient un tissu rural vivant et un lien humain entre les consommateurs et les producteurs !
Or le modèle agricole actuel conduit à la diminution du nombre de fermes en ne soutenant que l’agrandissement et l’industrialisation de l’agriculture.
Les chiffres du dernier recensement sont frappants : En 10 ans 1 ferme sur 4 a disparu, 200 fermes disparaissent chaque semaine.

Rachetées par de grandes exploitations agricoles ou destinées à l’urbanisation, ces terres sont perdues pour l’agriculture paysanne.

Paysan... Comme au moyen-âge ?

Bien au contraire ! L’agriculture paysanne vise à produire suffisamment de ressources pour répondre au besoin du territoire dans un souci d’efficacité économique et de respect de l’environnement. Pour y parvenir, les paysans ont choisi de revenir aux fondamentaux de l’agronomie.

A contrario, les pratiques productivistes engendrent une forte dépendance aux industriels, sont néfastes pour la biodiversité et ne permettent pas de produire des aliments sains.

 

Fêtes et événements

Des événements pour sensibiliser
à l’agriculture paysanne

thumb ardear-fetes-evenements1Cafés paysans, visites de fermes ou fêtes paysannes sont organisés dans les départements, pour que les paysannes et les paysans présentent leur travail, leurs valeurs et échangent avec les visiteurs, agriculteurs et consommateurs.

Les actions de sensibilisation à l’agriculture paysanne se multiplient dans les départements de la région Centre – Val de Loire. L’objectif général est de montrer qu’il existe des modes d’agriculture alternatifs en place depuis de longues années, preuve de leur efficience. Les formes des événements sont différentes selon le public visé, lycéens agricoles ou consommateurs.

Les cafés paysans

Ces rendez-vous invitent les consommateurs à rencontrer un ou plusieurs intervenants, issus de l’agriculture paysanne, qui présentent la thématique du jour, comme par exemple la PAC, les semences paysannes ou encore la transmission. Les participants, entre 20 et 60, posent ensuite leurs questions, débattent, échangent…
Les discussions sont toujours riches et permettent aux personnes présentes de mieux comprendre les enjeux de l’agriculture paysanne et leur rôle en tant que consommateur dans son évolution.

thumb ardear-fetes-evenements2Les visites de fermes

Les ADEAR organisent régulièrement des visites de ferme ou des demi-journées d’information à destination des lycéens agricoles, pour les sensibiliser aux principes de l’agriculture paysanne. Ils découvrent des modes de culture ou d’élevage alternatifs et une économie différente de celle qu’ils connaissent.

L’autre temps fort des actions de sensibilisation : la fête paysanne, organisée dans chaque département. 

 

 

Interview

Nathalie Deverre, citoyenne membre de l’ADDEAR 41
«  Participer à l’organisation des fêtes paysannes, c’est défendre, aux côtés des paysans, un autre modèle de société. »
Pourquoi avez-vous participé à l’organisation de divers événements, dont la fête paysanne du Loir-et-Cher ?
Pour moi, participer à l’organisation des fêtes paysannes, c’est défendre, aux côtés des paysans, un autre modèle de société.
En tant que consommatrice, je peux discuter peut-être différemment avec les personnes qui viennent à ces événements, et qui ont envie d’en savoir plus. J’apporte mon regard de citoyenne, je peux aborder les a priori d’une autre manière…

Témoignage

Sandie Floquet, paysanne, administratrice de l’ADEAR 18 et de l’ARDEAR
«  Cette fête paysanne connaît une forte fréquentation et  de beaux échanges. »
Sandie Floquet, céréalière en conversion AB récemment installée sur la ferme familiale, a participé à l’organisation de la fête paysanne du Cher en 2015. Trois sites proches étaient ouverts au public : la ferme de Sandie et celle de sa sœur Justine (élevage caprin et ovin), un élevage de bovins allaitants, et une exposition d’artisanat d’art local. Cette fête a été un véritable succès, avec une forte fréquentation des 3 sites et de beaux échanges.
« Discuter avec des personnes qui ne sont pas du milieu agricole nous permet de découvrir leurs interrogations, leur vision de l’agriculture, ce qui nous amène à nous remettre en question ! » raconte Sandie. « Nous devons tout faire pour que nos pratiques soient transparentes, pour que les consommateurs comprennent nos façons de travailler, nos valeurs. Nous expliquons aussi comment nous calculons nos prix de vente, et nous faisons goûter nos produits pour que les visiteurs appréhendent la différence de goût, les qualités nutritionnelles. »
Ces moments de rencontre et de partage ont été riches et instructifs pour tous, visiteurs et paysans organisateurs. « Une belle expérience qui donne envie de recommencer ! »

La sensibilisation des lycéens agricoles par  les animatrices/animateurs des ADEAR

Les animations organisées par les ADEAR  prennent la forme de :

  • présentation de l’agriculture paysanne, témoignages de paysans et paysannes ;
  • visite de ferme sur 1 journée ou ½ journée ;
  • conférence d’expert suivie de temps d’échanges.

Les thématiques abordées durant les interventions :

  • principes et valeurs de l’agriculture paysanne, le métier de paysan ;
  • installation et transmission ;
  • autonomie et environnement ;
  • semences ;
  • circuits courts…

Se former

La formation continue pour l’évolution des pratiques

thumb ardear-seformerL'activité de formation du réseau des ADEAR de la région ne cesse de prendre de l’ampleur, en réponse aux demandes des paysans en activité ou en fin de carrière et des porteurs de projets d'installation agricole. Tous apprécient l’adaptation des contenus à leurs attentes.

Les animatrices/teurs-formatrices/teurs des ADEAR et de l’ARDEAR conçoivent les formations avec les paysans et pour eux. C’est une de leurs forces. L’autre qualité essentielle reconnue aux formations qu’ils organisent est l’écoute et la pédagogie tout droit tirés de l’éducation populaire, qui place le stagiaire au cœur de chaque formation :  le formateur n’impose pas un savoir, il conduit chaque participant à le construire avec l’ensemble du groupe.

Des formations socles aux formations à la carte

Le catalogue de formation annuel présente les formations récurrentes du réseau ADEAR à destination notamment des porteurs de projets d'installation agricole ou des cédants ainsi que les formations ponctuelles proposées en réponse aux besoins des paysans exprimés ou relevés par les animatrices/teurs-formatrices/teurs lors de réunions ou de visites de fermes.

Téléchargez le catalogue de formations du réseau des ADEAR :

N'hésitez pas à solliciter les animatrices/teurs-formatrices/teurs de l'ADEAR de votre département pour leur faire part de vos besoins en formation et à consulter la rubrique "Formation" de ce site pour suivre l'actualité des formations proposées.

Des formations en réseau

Le réseau des ADEAR de la région est engagé depuis janvier 2017 dans une démarche de certification qualité de son activité de formation portée au niveau régional par sa fédération, l'ARDEAR Centre-Val de Loire. Le réseau est certifié depuis le 12 janvier 2018.    

Qualicert Def

Témoignages

Tim Legg, maraîcher et arboriculteur dans le Cher
« le point de vue du paysan est écouté »
« Les formations sont des moments d’échanges avec d’autres paysans et le formateur, c’est toujours très riche. J’apprécie cette convivialité mais aussi le professionnalisme : le point de vue du paysan est écouté, ce qui n’est pas le cas dans d’autres formations agricoles où le savoir nous est imposé ! Les animatrices des ADEAR nous consultent avant d’établir un programme, les formations sont donc toujours très pratiques, en lien avec nos réalités professionnelles. »


 Daniel Odeau, éleveur laitier
« Une richesse technique et humaine »
Daniel Odeau a suivi une formation « calcul du coût de production » qui lui a beaucoup apporté.
Comme Tim Legg, il a apprécié les échanges avec ses collègues, dans « un groupe qui partage
les mêmes valeurs. Il y a une réelle synergie entre les participants, chacun apporte ses connaissances.
L’animateur intervient en respectant l’esprit du groupe, il n’impose pas. Ce sont pour moi des formations qui permettent l’ouverture d’esprit, qui apportent une richesse technique et humaine. »


Caroline Mathieu, formatrice (ISMER)
«  Le public  est composé  de personnes très  motivées.  »
Caroline Mathieu intervient régulièrement pour l’ARDEAR, sur des thématiques comme la transmission, le tutorat ou encore la communication. La particularité du public de ces stages ? « C’est un public de personnes très motivées, très participatives. Cela permet d’organiser des séquences de  travail très créatives ».
Par ailleurs, elle apprécie le travail mené par les animatrices/teurs des ADEAR, tant en amont dans la préparation des journées de formation, qu’en aval dans la diffusion de comptes rendus de formation toujours très pertinents…

L'activité de formation des ADEAR en quelques chiffres

En 2017, plus de 712 heures de formations ont été dispensées par les ADEAR de la région et suivies par plus de 400 stagiaires.
En 2016 : près de 500 heures de formation dispensées et plus de 210 stagiaires

Les formations socles des ADEAR et de l’ARDEAR

Pour plus d'information, contactez les animatrices/teurs-formatrices/teurs de l'ADEAR de votre département:

  • pour  les  porteurs  de  projet :  la  formation «  De l'idée au projet : s’installer  en  agriculture  paysanne » ;
  • pour les candidats à la transmission : des formations sur les divers aspects de la transmission des fermes;
  • pour tous :  la fonction d’employeur, tenir une comptabilité...

 

 

Des diagnostics agriculture paysanne

Un outil de réflexion et  de construction de projets

thumb ardear-diagnostiqueLe réseau des ADEAR a mis en place un outil pour accompagner les paysans dans leur réflexion sur leurs pratiques agricoles. Cette action est accompagnée en 2015-2016, en région Centre-Val de Loire, par Greenpeace et un financement participatif.
L’idée des diagnostics est apparue après la création de la charte « agriculture paysanne », pour aider les paysans à conduire leur ferme selon ses principes.

Le diagnostic, à la fois un bilan de la ferme à un moment donné et des pistes de réflexion pour son évolution, est mené conjointement par le paysan et l’animatrice/animateur de l’ADEAR, au fil de questions qui portent sur les 6 axes de la charte de l’agriculture paysanne : la qualité, la répartition des moyens de production, la participation au développement local, le travail avec la nature, la transmissibilité, et l’autonomie. Ces thématiques sont explorées via des critères et des indicateurs précis. 

Par exemple, l’autonomie sera envisagée selon 3 critères – décision, économie et finances, technique – eux-mêmes évalués selon des indicateurs permettant de préciser le degré d’autonomie de la ferme.

Les objectifs du diagnostic

Le diagnostic permet au paysan de répondre aux questions qu’il se pose sur sa ferme, ses techniques agricoles, son environnement. Le diagnostic va aussi initier une démarche d’échanges au sein du réseau sur les pratiques agricoles et leur amélioration, ou sur la communication, la transmission, entre autres.

Un outil de communication

Le paysan est pleinement associé au bilan et à l’analyse des données. Le diagnostic est donc véritablement un outil de réflexion qui lui permet de prendre du recul sur son travail et d’envisager de nouveaux projets adaptés à son contexte professionnel.
C’est aussi un outil de communication. Les ADEAR ont en effet publié les résultats dans les fiches de présentation et sur des panneaux d’affichage que les paysans peuvent exposer sur leurs lieux de vente, en toute transparence.

Découvrez un témoignage en vidéo
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Témoignages

Olivier Gabilleau, céréalier et éleveur bovins Highlands, dans le Loir-et-Cher
«  Le diagnostic pour réfléchir à une nouvelle organisation. »
« Le diagnostic m’a permis d’avoir une photographie de ma ferme à l’instant T, et de réfléchir à une nouvelle organisation ». C’est ainsi que, depuis, Olivier Gabilleau a mis en place la vente directe à la  ferme et développé de nouvelles productions pour la vente directe (moutons et porcs).
Il a également été amené à réfléchir à la transmission de sa ferme : ses enfants se sont, dès à présent, installés avec lui, ce qui facilitera la transmission le moment venu. »


Simon Tardieux, viticulteur dans le Loir-et-Cher
«  Communiquer sur nos pratiques agricoles. »
Pour Simon Tardieux et ses associés, le diagnostic a été « un moment de pause, 2 ans après la création de l’EARL. Nous avons fait un point d’analyse sur ce que nous avions mis en place et sur nos  projets ».
 « Le diagnostic se déroule sur une demi-journée, en salle. » L’animatrice /animateur pose des questions, ouvertes ou fermées, afin de recueillir les données qui seront ensuite analysées.
Après  ce bilan, Simon Tardieux et ses associés vont pouvoir utiliser le diagnostic pour
« communiquer sur nos pratiques agricoles », grâce notamment au panneau d’information réalisé par l’ADEAR.

Des outils pour le diagnostic

Une grille d’analyse pour appréhender le fonctionnement global de la ferme.
La grille d’analyse utilisée lors du diagnostic se fonde sur les six thèmes développés dans la charte de l’agriculture paysanne :

  • le travail avec la nature,
  • la qualité des produits,
  • le développement local et la dynamique territoriale,
  • l’autonomie,
  • la répartition des volumes et des moyens de production,
  • la transmissibilité.

Ces thèmes interdépendants sont

  • adaptés aux spécialités des fermes (maraîchage par exemple),
  • déclinés en critères  et indicateurs pour  une analyse au plus près de la réalité de la ferme.

L’évaluation des critères d’analyse

Chaque critère et indicateur de l’analyse est affecté d’un barème de notation, qui tient compte de l’importance relative des thèmes évalués. Ainsi, les thèmes portant sur l’autonomie, le travail avec la nature et la répartition des volumes sont notés sur 60 en raison de leur caractère prioritaire pour la transmission de la ferme. Les trois autres thèmes sont notés sur 40.

Le résultat du diagnostic

Le résultat du diagnostic se présente sous la forme de la fleur à six pétales présentée ci-contre : la taille de chaque pétale dépend du nombre de points atteints dans cette thématique.

Relocaliser les échanges

Commercialiser en circuits courts
pour s’ancrer dans le territoire

thumb ardear-relocaliser25 % des productions agricoles françaises sont vendues en circuit court, notamment par les paysannes et paysans engagés dans l’agriculture paysanne. C’est leur façon de s’inscrire dans leur territoire au plus près des consommateurs.

La commercialisation en circuit court des productions de l’agriculture paysanne est en cohérence  avec la charte qui prône l’inscription des paysannes et paysans dans leur territoire. Les ADEAR et l’ARDEAR accompagnent les projets qui voient le jour en région Centre-Val de Loire, comme cela a été le cas pour l’épicerie itinérante « Le p’tit Gibus » (voir au verso). Elles encouragent également le développement des activités de transformation à la ferme et de commercialisation en circuit court,  qui permettent à des exploitations de taille modeste de créer de la valeur ajoutée et de pérenniser l’emploi agricole.

Pour accompagner au mieux les paysans dans leurs démarches, l’ARDEAR et les ADEAR ont participé  à une étude détaillée des circuits courts en région Centre-Val de Loire, aux côtés de neuf partenaires . Les résultats de l’étude, publiés en 2013, peuvent être consultés sur le site de Bio Centre (rubrique professionnel/publications/guides).

Les animatrices/teurs des ADEAR mènent également sur le terrain des actions de sensibilisation des  consommateurs, pour les informer des valeurs de l’agriculture paysanne et de l’intérêt économique et sociétal de consommer local.

Le p’tit Gibus, une épicerie collective itinérante

Le P’tit Gibus est une association de producteurs qui ont choisi de créer une épicerie collective. Après plusieurs mois de réflexion, leur choix s’est porté sur la réalisation d’une remorque-épicerie, qui présente l’ensemble des productions des 9 producteurs associés, dont une majorité en agriculture biologique.
Le P’tit Gibus a été accompagné au démarrage du projet par l’ADEAR 37, aussi bien sur des questions pratiques (calibrage du projet, structuration juridique…) que sur la dimension collective et humaine. Les animateurs des ADEAR peuvent en effet fournir un appui technique, grâce à la veille,  la recherche de références ou encore par l’organisation de formations. Et ils peuvent aussi accompagner la dynamique du groupe, par exemple en animant les réunions de projet tant que le collectif le souhaite.

Le grain libre, un atelier collectif de transformation de blés anciens

À l’origine de cette association, un groupe de 6 céréaliers de l’Indre-et-Loire intéressés par les variétés paysannes qui souhaitait pouvoir valoriser directement leurs productions biologiques par une transformation à la ferme.
Ce groupe, issu de l’un des groupes « réseau de fermes » animés par InPACT 37, a été soutenu dans son projet par l’ADEAR 37 et le GABBTO (Groupement des agriculteurs biologiques et biodynamiques de Touraine). Si l’idée de départ était de fabriquer et vendre du pain, l’association transforme au final son blé tendre en pâtes alimentaires.
Les pâtes certifiées bio sont commercialisées directement auprès des particuliers, AMAP, cantines ou revendeurs.
En savoir plus : www.inpact37.org

Témoignage

Anne Martin, éleveur bovin lait (41)
« Les AMAP pour soutenir les agriculteurs qui s’installent »
Anne Martin et Gilles Guellier vendent une partie de leurs productions dans trois
AMAP du Loir-et-Cher. Anne se souvient avoir été contactée par un groupe de consommateurs, qui leur demandaient de participer à leur AMAP en cours de création. « Il est important que les AMAP viennent soutenir les agriculteurs qui s’installent, et non des paysans déjà lancés. » 
Pour elle, comme pour d’autres administrateurs des ADEAR, c’est la force du réseau que d’aider les nouveaux paysans. Tout comme il est nécessaire de « réfléchir à la pérennisation des AMAP » qui parfois s’essoufflent faute de communication. Encore un chantier pour les ADEAR !

Les outils élaborés par les ARDEAR et diffusés par la FADEAR

La FADEAR mutualise les documents élaborés par les groupes locaux dans toute la France. Ces documents ressources sont à disposition sur le site de la fédération :
• guide : Créer un marché paysan ;
• témoignage : La vente directe, un moyen de s’installer sur de petites surfaces ;
• Partage d’expérience : Créer un point de vente collectif ;
•  Synthèse des réflexions menées par les paysans de l’ARDEAR Rhône - Alpes : Vers un commerce  équitable en France ?

De son côté, l’ADDEAR 41 a réalisé une exposition  « Manger local, c’est déjà pas mal » un outil
pour sensibiliser le grand public à l’approvisionnement de proximité.

Changer ses pratiques agricoles

Un réseau de fermes pour changer de pratiques agricoles

photos pas lourde siteL’ARDEAR coordonne un programme d’échanges entre les paysans sur leurs pratiques agricoles.
Des réunions sont organisées dans toute la région Centre-Val de Loire, sur des thématiques  qui concernent directement les paysans.

L’action « Réseau de fermes pour une agriculture durable en région Centre, » a été impulsée en 2009 par l’ARDEAR en lien avec plusieurs partenaires du réseau InPACT Centre  (GABLEC, l’AFOCG 45 et Alter’ énergies) dans l’objectif « d’accompagner les échanges entre agriculteurs autour de connaissances et de pratiques en matière d’agriculture durable », comme le précise Elodie Baritaux, coordinatrice de ce programme à l’ARDEAR Centre-Val de Loire.

Les réunions sont animées par un animateur ou une animatrice départemental(e). Les groupes sont constitués autour de thématiques techniques qui concernent directement les participants. Les échanges visent ainsi à partager les expériences, réfléchir à l’évolution des pratiques, mettre en place des expérimentations collectivement.

Pour l’ensemble des paysannes et paysans qui participent à ces groupes, c’est une occasion précieuse de prendre le temps d’analyser ses pratiques, de les confronter aux savoir faire des autres participants, de réfléchir ensemble à ce qui peut évoluer.

SPEAL, sélection participative d’espèces annuelles et ligneusesadaptées à des pratiques agro-écologiques

Le réseau de fermes régional a impulsé la mise  en place du  programme de sélection participative  de semences paysannes
Le programme SPEAL est mené en partenariat par l’ARDEAR Centre, l’INRA Val de Loire (Ardon et Nouzilly pour l’axe agroforesterie), l’INRA du Moulon (axe espèces annuelles) et 6 autres partenaires régionaux. SPEAL a pour objectif de réunir chercheurs et paysans qui travaillent ensemble à la sélection variétale.
Une vingtaine d’agriculteurs participent aux sélections de semences (blé, maïs, tournesol),  et  autant de paysans s’investissent dans le programme agroforesterie, dans les 4 groupes animés par les ADEAR (18, 37, 41 et 45). Ils se réunissent plusieurs fois par an et partagent les résultats, les questionnements et les solutions techniques.

En savoir plus sur le programme SPEAL

Témoignage

Dominique Gibon, éleveur bovin lait (37)
« Les ADEAR créent une synergie qui nous motive »
Dominique Gibon participe à la sélection participative du maïs depuis 2009. « Cela m’intéressait de participer à ce groupe de travail pour plusieurs raisons : le coût des semences, la diversité et l’adaptation des variétés locales. On se retrouve à plusieurs, on a les mêmes objectifs et on partage nos expériences. »
Pour lui, c’est important qu’il y ait ce réseau de fermes organisé par les ADEAR « qui ont un rôle essentiel, qui créent une synergie qui nous motive. »

Le réseau de fermes / SPEAL en quelques chiffres en 2014

10 structures encadraient les actions en région Centre-Val de Loire
31 rencontres/formations, dont 24 organisées par les ADEAR
10 fiches d’analyse des fermes ont été réalisées
2 financeurs du programme : la Région Centre-Val de Loire et FEADER

Les thématiques des groupes de travail

Les  thématiques  abordées  par  les  groupes  de  travail  départementaux concernent des secteurs innovants dans lesquels des évolutions techniques sont  nécessaires  pour  des  productions  de  qualité  respectueuses  de l’environnement  :

  • maraîchage en circuits courts
  • agroforesterie
  • autonomie protéique
  • échanges et vente directe de matières premières entre paysans
  • compostage
  • valorisation des céréales en circuit court
  • permaculture
  • autonomie en azote par la culture des légumineuses
  • semences paysannes
  •  …

Transmettre sa ferme

La transmission :  un enjeu majeur pour l’agriculture paysanne

thumb ardear-transmissionLa question de la transmission des fermes paysannes se pose à l’échelon national,  l’enjeu étant d’éviter qu’elles ne disparaissent. En région Centre-Val de Loire,  un accompagnement personnalisé se met en place.

Cet accompagnement s’appuie en grande partie sur l’expérience des paysannes et paysans qui ont  déjà transmis leur ferme, qui connaissent donc les aléas et les bonheurs de cette phase délicate tant  pour le cédant que pour le repreneur.
Cette complexité est à la fois d’ordre économique  – transmettre un patrimoine agricole auquel on  est attaché – , technique – transmettre un savoir et un savoir faire acquis en une vie de travail – et qui  touche également des paramètres psychologiques  liés à tout départ à la retraite.
Les rencontres organisées par les ADEAR pour les futurs cédants portent donc sur l’ensemble de ces critères, qui vont permettre un passage de témoin en douceur.  Le réseau régional favorise également le rapprochement entre candidats à l’installation et futurs cédants pour sur les projets des uns et des autres aboutissent autour de valeurs partagées.

Témoignages

Claude Leclerc, paysan à Nesploy (45) 
élevage de bovins lait sur 45 ha
«  Laisser  le repreneur libre de  ses choix. »
Claude Leclerc, éleveur laitier de 59 ans, pense à la transmission de sa ferme depuis plusieurs mois. Il a participé à une rencontre organisée par l’ADEAR 45, qui lui a permis de s’interroger notamment sur le « lâcher prise ». « C’est important d’accompagner le jeune repreneur pendant au moins 1 an pour lui transmettre aussi notre connaissance des terres et des bêtes, mais il faut aussi apprendre à le laisser libre de ses choix ».
C’est aussi là qu’il a rencontré un jeune qui cherche à s’installer, et ils construisent ensemble le projet de transmission


Yveline Vénier, paysanne à la retraite (41)
«    Au début,  nous devons garder le lien pour transmettre notre savoir et rassurer.  »
Yveline Vénier a transmis sa ferme à sa fille, Margaux. Elle a été accompagnée dans sa démarche par l’ADEAR. « C’était bien de rencontrer d’autres paysans, nous avons pu partager nos peurs et nos inquiétudes ». Les deux femmes ont travaillé ensemble pendant un an. « Cela a permis à Margaux de découvrir les aléas de la ferme » explique Yveline qui désormais est en retrait et aide en cas de besoin. Pour elle, dans toute transmission, « au début,  nous devons garder le lien pour transmettre notre savoir et rassurer ».
Aujourd’hui, Yveline s’engage pour aider d’autres à passer le cap de la transmission de leur ferme.


Margaux Boitard, paysanne à Chailles (41), sur 100 ha céréales et maraîchage
«  Salariée pendant un an  pour se préparer, anticiper.  »
Margaux a toujours eu le projet de reprendre la ferme familiale. Elle a pris le temps d’autres expériences professionnelles, puis elle y a été « salariée pendant un an pour se préparer, anticiper ». Elle a aussi suivi la formation de l’ADEAR, « de l’idée au projet ». 
Pour elle, la transmission d’une ferme familiale est « peut-être plus complexe qu’une transmission hors cadre familial ». La question économique, toujours tabou et pourtant inévitable, est l’une des raisons de cette complexité. Aujourd’hui Margaux a de nouveaux projets, notamment celui de convertir les terres à l’agriculture biologique.

Le programme d’accompagnement proposé par les ADEAR

Les ADEAR proposent :

  • des rencontres collectives entre cédants, et d’autres entre cédants et porteurs de projet ;
  • un accompagnement individuel des cédants ;
  • des formations sur l’élaboration de le projet de transmission, les différentes étapes et les démarches administratives.

Par ailleurs, les animatrices/animateurs des ADEAR organisent régulièrement des soirées de sensibilisations à la question de la transmission lors de projections-débats à destination des professionnels et du grand public.

S’installer en agriculture paysanne, de l’idée au projet

Un dispositif d’accompagnement de l’installation

thumb ardear-sinstallerLes ADEAR animent depuis plusieurs années un dispositif d’accompagnement des candidat(e)s à l’installation. Cette action s’inscrit dans la loi d’Avenir 2015-2020 qui entend redynamiser les installations agricoles, en baisse depuis 2008.

Les paysan(ne)s et les animateur(trice)s des ADEAR ont construit cet accompagnement en   s’appuyant sur leur expérience de terrain et leurs connaissances des aléas de l’installation agricole. Ils bénéficient aussi des compétences des paysannes et paysans du réseau.

« De l’idée au projet » est un dispositif novateur qui propose aux candidat(e)s à l’installation agricole un panel de propositions auxquelles elles/ils peuvent souscrire en fonction de leur projet personnel.

Les objectifs de l’action

L’accompagnement des porteurs de projet s’articule autour de 5 objectifs qui visent à la pérennisation des installations, en favorisant l’insertion du porteur de projet dans le territoire où elle/il va travailler et vivre :

  • l’amener à se poser les questions indispensables pour mesurer la faisabilité du projet ;
  • l’aider à en évaluer les forces et faiblesses, y compris en ce qui concerne ses propres compétences et capacités ;
  • mettre à sa disposition les ressources du réseau : outils, personnes ressources ;
  • l’informer sur l’ensemble des dispositifs liés à l’installation ;
  • l’accompagner dans la démarche spécifique de l’installation progressive.

Les outils et compétences des ADEAR

La spécificité de cet accompagnement réside également dans la qualité relationnelle qui est instaurée entre le porteur de projet et l’équipe ADEAR. Le suivi individuel, dans la durée, est basé sur la responsabilisation et la confiance, ce qui permet une mise en place progressive du projet.
Par ailleurs, chaque porteur de projet bénéficie d’un accompagnement global, qui aborde tant les questions techniques qu’économiques ou personnelles, dans le partage des valeurs de l’agriculture paysanne.

Stage Paysan Créatif

L'ARDEAR Centre accompagne l'installation progressive, et met en place grâce à la CIAP la Formation Stage Paysan Créatif plus d'info ici. Les compétences acquises grâce à la formation sont attestées par la Certification "Entreprendre en Agriculture Paysanne" plus d'info ici

Témoignage

Bertrand Joyeux, paysan dans l’Indre en association avec 2 autres paysans
«  Le partage des valeurs de l’agriculture paysanne. »
Il y a peu, Bertrand Joyeux a installé un atelier ovins dans une ferme polyculture-élevage de 117 ha.
Aujourd’hui, il crée avec 2 autres jeunes agriculteurs une société qui reprend la ferme cédée par le père de l’un d’eux.
« L’intérêt de l’accompagnement de l’ADEAR, c’est qu’il englobe tous les aspects du projet, explique Bertrand, professionnel mais aussi projet de vie. » Il a été très sensible à la pédagogie mise en œuvre par les accompagnants, et « le partage des valeurs de l’agriculture paysanne ».

Témoignage

Bertrand Monier, paysan dans  le Loir-et-Cher (41)
« C’est une formation vraiment très bien, très utile »
De formation agricole supérieure, Bertrand avait envie de « devenir paysan, de travailler dans le concret ». D’expériences en rencontres, il a mûri l’idée de développer la fabrication de pâtes « autre aliment de base, complémentaire du pain ».
Il a été accompagné dans sa démarche dans le cadre de la formation « De l’idée au projet » par l’ADEAR 41. « C’était vraiment très bien, vraiment très utile, raconte-t-il, on va d’une ferme à l’autre rencontrer des paysans, on se crée un réseau ». C’est ainsi qu’il a rencontré les agriculteurs qui construisent aujourd’hui avec lui son devenir de paysan.

« De l’idée au projet » en quelques chiffres

± 100   Une centaine de candidats à l’installation accompagnés chaque année
54 % ont entre 25 et 35 ans
40 % sont des femmes
40 % ont un projet en maraîchage
85 % ne sont pas issus du milieu agricole

Le programme du dispositif

Le programme du dispositif comprend diverses actions pour les porteurs de projet, selon leurs besoins :

  • accompagnement individuel, personnalisé, depuis le pré-projet jusqu’à l’installation ;
  • temps  collectifs  pour  favoriser  le  croisement  des  expériences  individuelles  et créer un lien social et professionnel entre porteurs de projets ;
  • formations : « créer ou reprendre une activité  agricole  »  (7  ou  9  jours),  et  d’autres sessions courtes selon les cas ;
  • tutorat d’un paysan de proximité formé ;
  • espace test agricole sur une ferme ou sur son propre terrain ;
  • constitution de groupes de citoyens pour : l’aide  à  la  commercialisation  (AMAP,...), l’acquisition  de  foncier  (en  partenariat avec Terre de Liens), la constitution d’une cagnotte.

L'ARDEAR Centre-Val de Loire ARDEAR CENTRE png 300 dpi

L’ARDEAR CVL et son réseau se sont construits autour de la Charte de l’Agriculture paysanne et autour de la formation des paysanne.s et des militant.e.s de la Confédération paysanne.

Peu à peu, l’ARDEAR CVL et les ADEAR départementales ont développé leur expertise en accompagnement des porteurs·euses d’installation agricole, jusqu’à accompagner aujourd’hui près de 7000 porteurs·euses de projet par an.

L'ARDEAR Centre-Val de Loire, Association régionale pour le développement de l’emploi agricole et rural a pour objectif de promouvoir une agriculture paysanne qui permette à un maximum de paysans répartis sur tout le territoire de vivre décemment de leur métier, en produisant sur une exploitation à taille humaine des produits sains et de qualité sans remettre en cause les ressources naturelles de demain.

L’ARDEAR agit pour des projets de développement. Créée en 1995 par le syndicat Confédération Paysanne du Centre et rattaché au réseau InPACT Centre. Elle fédère et coordonne les activités des 6 ADEAR départementales de la région : l'ADDEAR 18 (Cher), l'ADEARI (Indre), l'ADEAR 37 (Indre et Loire), l'ADDEAR 41(Loir et Cher), l'ADEAR 45 (Loiret) et l’ADEAR 28 (Eure et Loir).

Les principaux domaines d'activité des ADEAR sont : 

  • L'accompagnement à l'installation agricole et à la transmission
  • La promotion et le développement des circuits courts
  • La création de lien entre la société civile et le monde agricole
  • L'accompagnement des agriculteurs à l'évolution de leurs pratiques agricoles et de leurs systèmes de production
  • La promotion de l'Agriculture paysanne.

Les missions générales de l'ARDEAR Centre-Val de Loire sont :

  • D’assurer le plaidoyer et les relations partenariales
  • D’accompagner, coordonner et fédérer les ADEAR
  • De porter des projets en région en lien avec l’Agriculture paysanne
  • Et en tant qu’organisme de formation, de porter au niveau régional l’activité de formation

La fédération des ADEAR :

Contacter la structure régionale

ARDEAR CVL

Village de l’Arrou
87A, route de Château-Renault
41000 Blois

Téléphone : 02 54 43 32 94
Mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
 

Les six ADEAR

Contacter les structures départementales

ADEAR 45

9, place de la halle saint Pierre
45110 Chateauneuf sur Loire

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ADEAR 37

17 allée de la Gaudinière 8,
37000 Tours

Téléphone : 09 66 89 52 16
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ADEAR 28

5, rue Camille Claudel
28630 Le Coudray

Téléphone : 02 34 40 12 29
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Site Internet :https://www.agriculturepaysanne.org/ladear-28

ADDEAR 18

16, rue porte de Bourges
18200 St-Amand-Montrond

Téléphone : 02 36 40 91 57
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Site Internet :https://www.agriculturepaysanne.org/addear18

ADDEAR 41

Village de l’Arrou
87A, route de Château-Renault
41000 Blois

Téléphone : 07 50 06 74 02
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Site Internet https://www.agriculturepaysanne.org/addear41

ADEARI

Maison de l’Agriculture
24, rue des Ingrains
36022 Châteauroux Cedex

Téléphone : 02 54 61 62 40
Mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Site Internet https://www.agriculturepaysanne.org/adeari