URGC

  • Trésors vivants

    L'URGC lance sa marque "Trésors Vivants"

    Les Trésors vivants de la Région Centre-Val de Loire sont l'ensemble des races, des variétés et des produits issus de la biodiversité domestique régionale.

    Au fil des siècles, les Hommes ont créé une très grande diversité de races fermières et de variétés cultivées, adaptées aux territoires et aux spécificités locales : c'est ce qu'on appelle la biodiversité domestique. Au cours de ces dernières décennies, on a observé une très forte baisse de cette biodiversité, liée aux profondes modifications de l'agriculture en France : un petit nombre de races et variétés très productives, répondant aux exigences du système agricole et de l'industrie agro-alimentaire, ont pris la place du nombre considérable qui existait jusqu'alors sur les fermes. Rendez-vous compte : alors qu'il existe plusieurs milliers de variétés de pommes en France, 22 d'entres elles représentent la quasi totalité de la production nationale aujourd'hui !

    Cette richesse est pourtant précieuse, et il est urgent de la préserver et de lui redonner une place dans le paysage agricole et alimentaire. Ces Trésors vivants sont une part de notre histoire, de l'identité de nos territoires, et ils recèlent des goûts et des saveurs oubliés ! Par ailleurs, ces animaux et ces végétaux pourraient nous permettre de faire face à des crises sanitaires ou au changement climatique, grâce à leur diversité et leur rusticité. La biodiversité domestique est également un levier économique, qui peut contribuer au développement agricole et  touristique d'un territoire.

    La prise de conscience de la perte de ce patrimoine dans les années 80 a permis d'entamer des actions de sauvegarde. Mais il s'agit d'un travail de longue haleine, et des dizaines de races et variétés sont encore actuellement menacées, alors que certaines ont complètement disparu.

    Vous êtes producteur·ice ? Contacter l'URGC Centre-Val de Loire pour plus d'informations

  • Une nouvelle saison pour les essais de variétés locales en maraichage démarre! avec l'URGC

    Une trentaine de maraichers et une dizaine de restaurateurs vont tester cette année près de vingt variétés locales dans un protocole d'essai exploratoires, qui vise à mieux identifier le mode de valorisation adapté à chaque variété : maraichage, gastronomie, transformation, jardiniers... Il s'agit de la quatrième saison d'essais exploratoires.
  • Redonner son identité à la Sucrine du Berry

    Une quinzaine de maraîchers et restaurateurs, tous fins connaisseurs de la Sucrine, étaient réunis le 15 octobre à l'Auberge La Forge de Lys-Saint-Georges (Indre), pour un atelier de caractérisation de la Sucrine. Le but était de définir son idéotype, c'est à dire ce qui fait qu'une Sucrine du Berry... est une Sucrine du Berry !

  • Offre de stage de fin d'étude "Chargé·e d'expériemntation et d'inventaire varités potagères locales" à l'URGC

     

    urgc

    Contexte - la biodiversité domestique

     

    Au cours de ces dernières décennies, on a observé une très forte baisse de la biodiversité domestique, liée aux profondes modifications de l'agriculture en France : unnombre contraint et restreintde races et variétés très productives, répondant aux exigences du système agricole et de l'industrie agro-alimentaire, ont pris la place du nombre considérable qui existait jusqu'alors sur les fermes. Cette richesse est pourtant précieuse, et il est urgent de la préserver et de lui redonner une place dans le paysage agricole et alimentaire.En effet, ces animaux et ces végétaux pourraient nous permettre de faire face à des crises sanitaires ou au changement climatique, grâce à leur diversité et leuradaptabilité. La biodiversité domestique est également un levier économique, qui peut contribuer au développement agricole et touristique d'un territoire. La prise de conscience de la perte de ce patrimoine dans les années 80 a permis d'entamer des actions de sauvegarde. Mais il s'agit d'un travaildelonguehaleine,etdesdizainesderacesetvariétéssontencoreactuellement menacées, alors que certaines ont complètement disparu.

  • L'URGC recherhce des semences ou des témoignages sur les légumes en danger

    Dans les dernières décennies, énormément de variétés de légumes ont disparu... pour toujours ? Peut-être pas ! Rien que l'année dernière, nous en avons retrouvé six différentes !
  • Conférences dégustées de cépages rares (en présence de l'URGC)

    Alors que la diversité des cépages cultivés dans nos vignobles s’est très fortement réduite, les cépages anciens, fruits du travail hérité de générations de vignerons, représentent un héritage culturel fort. Quels sont ces cépages rares, dits aussi oubliés ou modestes, et quelle est leur histoire ? Comment sauvegarder les cépages rares du Val de Loire ? Quels sont leurs potentiels et peuvent-ils s’inscrire dans les nouvelles orientations face au changement climatique et aux évolutions des consommateurs ?

    Cette évènement est organisé par l'IEHCA et aura lieu à la Villa Rabelais à Tours

  • L'URGC recrute un chargé.e de mission biodiversité domestique

    CDD de 7 mois - 35h/semaine

    Contexte - la biodiversité domestique

    LUnion pour les Ressources Génétiques du Centre-Val de Loire (URGC) a pour objectif la sauvegarde et la valorisation des races et variétés de la région Centre-Val de Loire, ainsi que lasensibilisation aux enjeux liés à la biodiversité domestique.

  • Contrat d'aprentissage - L'URGC recherche un.e chargé.e d'expérimentation variétés potagères locales / chargé.e de mission biodiversité domestique

    LogoURGCL'URGC recherche une personne en apprentissage pour une prise de poste à l'automne 2021. Les candidatures sont à envoyer avant le 4 juillet à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

    Plus d'infos sur l'URGC : https://www.tresorsvivantsducentre.com/

  • L'URGC interpelle les candidat.es aux élections régionales et départementales sur l'enjeu de la biodiversité domestique en région

    Capture décran 2021 06 01 104235

    En bref

    Les ressources génétiques forment avec les écosystèmes et les espèces les trois niveaux de la biodiversité. Elles sont définies comme étant du matériel génétique végétal, animal ou microbien ayant une valeur effective ou potentielle pour l’humanité.

  • LURGC recrute !

    L'URGC recrute un-e chargé-e de mission à partir du mois de mai, à mi temps. C'est un CDD de huit mois, renouvelable.

    Plus d'information dans l'offre ci-dessous.

  • Un inventaire des variétés potagères de région Centre Val De Loire en cours à l'URGC

    La Région Centre-Val de Loire est riche en variétés potagères : l'URGC a recensé près de 90 variétés locales de légumes, et ce chiffre augmente chaque année ! Dans nos découvertes de l'année, la tomate Château de Chartres retrouvé en Croatie, ou encore le mystérieux navet Corne de Cerf. Pour près de la moitié de ces variétés, l'origine régionale reste à confirmer faute d'indices suffisants.

  • Comment donner son avis sur la PAC ?

    Afin de réformer la Politique Agricole Commune (PAC), la Commission Nationale du Débat Public (CNDP) a lancé le premier débat public sur l’agriculture en France. Ce débat doit permettre au Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation de savoir où mettre ses priorités d’intervention et quelles mesures cibler.

  • L'URGC recrute un.e chargé.e de de mission "inventaire de variétés potagères"

    L'URGC recrute un.e chargé.e de mission "inventaire de variétés potagères en région Centre Val de Loire". Candidatures attendues avant le 30 août.

    Plus d'informations sur le poste dans l'offre ci-dessous.

  • L'Union pour les Ressources Génétiques du Centre (URGC)

    URGC

    Sauvegarde et valorisation des races et variétés locales

    La biodiversité domestique de la Région Centre Val de Loire

    Les ressources génétiques agricoles et alimentaires sont pour la plupart rattachées culturellement et historiquement à un territoire, région naturelle ou micro-région. On parle de races et variétés locales.

    La région Centre-Val de Loire possède un important patrimoine génétique : 14 races animales locales à faibles effectifs et près de 500 variétés végétales cultivées répertoriées à ce jour. Ces races et variétés locales sont très fragiles et fortement soumises aux risques d’érosion génétique. Elles ont souvent été maintenues dans un cercle d’éleveurs ou de jardiniers amateurs, parfois très restreint ; d’autres ne sont présentes que dans des banques de ressources ou des collections, ou encore semblent complètement perdues.

    L’objectif de l’URGC est de porter à connaissance ces ressources, de les rendre saines génétiquement et disponibles pour ces projets de valorisation sur les territoires du Centre-Val de Loire.

    Une progression logique des actions, de la sauvegarde à la valorisation

    La mise en oeuvre des actions de l'URGC obéit à une progression logique, de la sauvegarde à la valorisation, dans l'objectif de redonner à la biodiversité domestique une place dans le paysage agricole et culinaire de la Région Centre Val de Loire. ​ Les deux premiers domaines relèvent de la sauvegarde : inventaire (répertorier et décrire les ressources) et conservation (sécuriser l’existence des ressources). Le troisième domaine, l’expérimentation (évaluer les potentiels de valorisation) mène aux actions de valorisation, agricoles et alimentaires.

    L’URGC souhaite une (ré)appropriation et une utilisation durable des races et variétés locales par les acteurs du territoire. L’ensemble de ces actions sont donc menées en partenariat avec les collectifs de producteurs et d’acteurs impliqués dans ce mouvement. L'URGC assure la coordination et l'accompagnement technique et organisationnel de l'ensemble de ces projets, garant d'une sauvegarde et d'une valorisation durable des ressources génétiques. ​ Dans la mesure du possible, les projets de valorisation sont confiés à des partenaires économiques opérationnels afin de favoriser l’implication des acteurs du territoire. L’URGC travaille, selon les cas, en partenariat ou comme expert-conseil auprès de ces acteurs. Ces partenaires opérationnels sont obligatoirement adhérents à l’URGC : des associations de producteurs d’une race ou d’une groupe de variétés, des associations de promotion des territoires et patrimoines du Centre-Val de Loire, et parfois des entreprises.

    Mission de sensibilisation et d’éducation

    Parallèlement à ces missions de sauvegarde et de valorisation, l’URGC contribue à la sensibilisation ou la formation sur la biodiversité domestique en général, et les Trésors vivants du Centre en particulier. Dans la mesure du possible, ces actions sont participatives et ont pour objectif d'impliquer le public dans la sauvegarde ou la valorisation des trésors vivants : réalisation de recettes par des élèves de SEGPA ou de lycées hôteliers, participation au développement d'une application de reconnaissance des variétés locales par des lycéens, description d'une variété de haricot tout juste retrouvée par des collégiens, analyses génétiques de cépages par des lycéens...

    L’URGC au sein de la communauté nationale et internationale des ressources génétiques

    L’URGC est engagée auprès de plusieurs structures institutionnelles placées sous la tutelle du Ministère de l’Agriculture et du Ministère de l’Environnement pour contribuer au respect des engagements internationaux de la France en matière des ressources génétiques et favoriser leur valorisation agricole en contribuant à faire évoluer la réglementation. Elle participe à des études scientifiques pour améliorer les méthodes de sécurisation des ressources et pour améliorer les références techniques en vue de leur valorisation agricole. Elle participe, au sein du réseau des conservatoires régionaux à la veille des dispositifs financiers et administratifs en faveur de la sauvegarde et valorisation ressources génétiques.

  • Biodiversité domestique

     

    Qu'est-ce que la Biodiversité domestique ?

    La biodiversité domestique, une grande richesse...

    La biodiversité exprime la variabilité, sous toutes ses formes, des organismes vivants (écosystèmes, espèces, gènes...). Même si la limite est parfois floue, on peut distinguer la biodiversité sauvage (faune et flore naturelles) et la biodiversité domestique (races et variétés domestiquées par l'homme). La domestication des espèces naturelles, la pression de sélection puis les croisements dirigés ont permis aux Hommes de créer une très grande diversité de races fermières et de variétés cultivées qui reflétaient les conditions environnementales et les orientations agricoles locales. L’âge d’or de la biodiversité domestique a été atteint au la fin du 19ème siècle. C’est à cette époque, grâce notamment à une meilleure connaissance des mécanismes de l’hérédité, que l’essentiel des races bouchères et de nombreuses variétés potagères ont été fixées. Cette fraction de la biodiversité, adaptée ou créée par l’Homme, constitue une véritable "réserve génétique".

    ...aujourd'hui menacée...

    Les progrès incessants de la science et la modernisation de l'agriculture commencée dans les années 1960, ont conduit à l'uniformisation des races et variétés utilisées. Une portion considérable d’anciennes races et variétés a été délaissée au profit de quelques ressources sans cesse améliorées ou de nouvelles créations plus productives, homogènes, et répondant aux exigences de l’industrie agro-alimentaire. Des dizaines de races et variétés sont actuellement menacées d'extinction et/ou d'érosion génétique (liste officielle nationale). Elles ont souvent été maintenues dans un cercle d’éleveurs ou de jardiniers amateurs, parfois très restreint ; d’autres ne sont présentes que dans des banques de ressources ou des collections, ou encore semblent complètement perdues. Une prise de conscience de l'importance de sauvegarder cette biodiversité, fruit du travail de sélection des hommes depuis des millénaires, a débuté dans les années 80, comme en témoigne l'émergence de Centres Régionaux de Ressources Génétiques à cette période. La conservation et l’utilisation des ressources génétiques agricoles et alimentaires font l’objet de plusieurs accords internationaux dont la France est signataire : la Convention pour la Diversité Biologique de 1992 (agenda 21), le protocole de Nagoya de 2010 et le Traité International sur les Ressources Phytogénétiques de 2001. Ces traités posent en préambule que la conservation des ressources génétiques est une préoccupation commune à l’humanité et que chaque état est responsable de leur conservation et de leur utilisation durable.

    ... mais au fort potentiel !

    Le réservoir constitué par les races et variétés de pays est indispensable à l’innovation et permet de répondre aux changements sociétaux et environnementaux actuels et futurs. Cette biodiversité domestique est en effet source de création de valeur, de réponse à des enjeux sanitaires, environnementaux, économiques, sociétaux importants. En effet, elle présente des intérêts multiples et complémentaires :​ Intérêt génétique : faire face aux incertitudes de l'avenir (modification des goûts, problèmes sanitaires, changements climatiques...), Intérêt économique : répondre à de nouvelles demandes des consommateurs, trouver des voies de diversification pour les producteurs agricoles, les acteurs du tourisme et de la gastronomie, Intérêt patrimonial : contribuer à l’identité d’un territoire, à son rayonnement touristique et gastronomique, Intérêt environnemental : produire des races et variétés adaptées au territoire, contribuer au développement d'une agriculture paysanne, respectueuse de l'environnement et de l'humain, développer de nouvelles perspectives dans le champs de l'écopâturage et l'écopastoralisme, la réduction des déchets alimentaire, la lutte biologique, le paysage... Intérêt hédonique : on oublie trop souvent le plaisir et la beauté. Les trésors vivants contribuent aussi à conserver une richesse dans les formes, les couleurs, les goûts et les saveurs de nos paysages et de nos assiettes !